Les cloches de la collégiale sonnent 9h30 en ce dimanche 10 septembre. Un groupe de paroissiens-cyclistes se rassemble sur le parvis de l’église saints Jean et Nicolas. La cyclo-messe va bientôt commencer. Cette seconde édition s’inscrit dans le cadre du temps de la Création que le pape François nous invite à vivre jusqu’au 4 octobre, jour de la fête de saint François. C’est précisément sont le regard du poverello d’Assise, dont la statue orne la façade des Récollets, que nous entonnons le chant d’entrée : « Quand deux ou trois sont réunis en son nom, Jésus est présent ». La joyeuse troupe se met en route en direction de la chapelle de Notre-Dame des sept Douleurs. Lors de cette première halte, nous écoutons les lectures de ce dimanche. Dans l’épître, saint Paul parle de l’amour mutuel de façon surprenante, comme d’une dette. En effet, nous dépendons des uns des autres, mais également de la terre qui nous nourrit ; « tout est lié ! » nous rappelle souvent le pape François. Mais c’est encore et avant tout de Dieu, qui est « Donateur de vie et Source de tout bien » que nous sommes les débiteurs : « qu’as-tu que tu n’ai reçu ? » peut-on lire dans la Bible. Tandis que nous remontons en selle, nous sommes invités à méditer la Parole que nous venons d’entendre. Comment ne pas rendre grâce à Dieu pour les paysages baignés de soleil que nous traversons ? Merci Seigneur pour la beauté de ta Création. Après une courte halte devant l’église de Thines, nous filons vers le zoning de Nivelles sud. Nous nous arrêtons au cœur de cette zone industrielle, qui nous rappelle que Dieu fait de nous des co-créateurs, qu’Il nous associe à son œuvre. Christian nous a ouvert les portes de sa cour, où nous célébrons l’eucharistie. Des brebis bêlent dans l’enclos voisin lorsque nous offrons le pain et le vin. Quelques minutes plus tard, nous communions en chantant : « ne gardez rien pour vous, offrez-vous tout entier à ce Dieu qui se donne à vous ». Fortifiés par le pain de Vie, nous reprenons la route. Nous concluons notre célébration au pied du château d’eau où nous sommes invités à porter l’Evangile aux nations, comme l’eau qui se répand et qui nous rend vivants. Mais ce n’est pas fini : « après l’effort, le réconfort ! » : nous nous retrouvons avec les paroissiens de la collégiale pour une ultime étape dans le jardin de la cure, autour d’un petit verre. Avant de nous rafraîchir, nous bénissons et plantons le figuier reçu à l’occasion de la messe d’ouverture du temps de la Création à Jodoigne une semaine auparavant. Puissions-nous, comme lui dans quelques temps, porter de bons fruits tout au long de cette année. Merci Seigneur !
Martin
C’est cool de se promener ensemble.
Il faisait beau: on n’était pas enfermés, on était libres..
Tu parles avec des personnes que tu ne connais pas… On ose parler avec tout le monde…
Chouette ce moment de prière libre après l’Evangile. On a retenu la phrase essentielle du jour : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »
Famille Kohler et Lawson